Voici deux récits parmi les plus angoissants d’Edgar Poe, ce maître du fantastique. Dans Le Chat noir, publié en 1843, le narrateur,  qui adore les animaux et qui possède entre autres un chat particulièrement intelligent nommé Pluton, sombre peu à peu dans l’alcoolisme. Son humeur corrompue l’amène à commettre  des actes de violence envers son épouse et l’animal. Le démon de la perversité le pousse à torturer le malheureux chat, puis finalement à le pendre à la branche d’un arbre. Peu après, au milieu des ruines, il découvre un autre chat noir, semblable presque en tous points à celui qu’il a martyrisé…

Dans La Chute de la Maison Usher, le conteur est invité à rendre visite à un très vieil ami. Ce dernier  se plaint d’être victime d’une  maladie  qui lui provoque une effroyable anxiété. Il vit seul avec sa sœur mourante, près d’un étang, dans une vaste demeure insolite, emplie d’une lugubre atmosphère.   Dans cette remarquable nouvelle publiée en 1839, Edgar Poe nous invite à un huis-clos menaçant dans un manoir nimbé de brumes. L’interprétation remarquable de Bernard Labbé, confère au personnage de Roderick Usher un caractère halluciné.

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La Sologne est partout mystérieuse et belle. Un jour, une bonne vieille trouve sur le bord de la route une jeune enfant sale et vêtue de loques. Elle l’adopte. Pour elle se sera sa petite, son bout de chou, sa Bouzoute, comme on dit au pays. Fille de gitans, celle-ci s’épanouira et vivra comme le lapin follet qui danse sur la lande, comme la biche craintive au profond des fourrés, comme la truite frétillante dans le ruisseau qui roule. Mais, lorsqu’ils sont traqués, les animaux se réfugient au sein de la nature, sous les grands arbres sombres ou près de l’étang qui dort.

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Ils sont inséparables depuis leur petite enfance. Dans ce hameau de Sologne, on les appelle gentiment “les amoureux”. En cet été 1944, les “grandes vacances”, libèrent les deux enfants du joug insupportable de l’école et les rendent à leurs multiples occupations de petits campagnards très dégourdis. Ils ne le savent pas mais ils sont en pleine mutation; ils ont déjà treize ans. L’adolescence est là, qui les surprend et les trouble. En quelques semaines, ils vont passer des jeux aux caresses, de la tendresse à l’amour, avec toutes les découvertes, les étonnements, les émerveillements, les projets, les certitudes que cela implique....

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La Sologne est partout mystérieuse et belle. Un jour, une bonne vieille trouve sur le bord de la route une jeune enfant sale et vêtue de loques. Elle l’adopte. Pour elle se sera sa petite, son bout de chou, sa Bouzoute, comme on dit au pays. Fille de gitans, celle-ci s’épanouira et vivra comme le lapin follet qui danse sur la lande, comme la biche craintive au profond des fourrés, comme la truite frétillante dans le ruisseau qui roule.
Mais, lorsqu’ils sont traqués, les animaux se réfugient au sein de la nature, sous les grands arbres sombres ou près de l’étang qui dort. En savoir plus

Ils sont inséparables depuis leur petite enfance. Dans ce hameau de Sologne, on les appelle gentiment “les amoureux”. En cet été 1944, les “grandes vacances”, libèrent les deux enfants du joug insupportable de l’école et les rendent à leurs multiples occupations de petits campagnards très dégourdis. Ils ne le savent pas mais ils sont en pleine mutation; ils ont déjà treize ans. L’adolescence est là, qui les surprend et les trouble. En quelques semaines, ils vont passer des jeux aux caresses, de la tendresse à l’amour, avec toutes les découvertes, les étonnements, les émerveillements, les projets, les certitudes que cela implique....

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